The King's Fifth (le cinquième du roi), est un roman de l'Américain Scott O'Dell, auteur prolifique de romans pour la jeunesse, la plupart ayant pour toile de fond l'Amérique des "natives".
Les Mystérieuses Cités d'Or sont - nous dit-on - inspirées de cet ouvrage... Voyons de plus près de quoi il retourne.
Scott O'Dell
Né le 23 mai 1898 à Los Angeles, Scott O'Dell a étudié à l'université de Wiscensin-Madison, de Stanford et celle de Rome.
Scott O'Dell
Il a travaillé à la Paramount comme directeur technique, à la Metro Goldwin Mayer comme cameraman et chez un éditeur de Los Angeles. Il fit partie de l'US Air Force pendant la seconde guerre mondiale. Il a établi en 1981 le prix Scott O'Dell récompensant les meilleures histoires de science-fichtion. Il est décédé le 15 Octobre 1989.


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The King's Fifth
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Résumé

Premiers pas sur le Nouveau Monde

1540. Esteban de Sandoval, malgré ses seize ans, est cartographe pour l'armée espagnole. Embarqué sur la San Pedro, navire qui longe les côtes du nouveau monde à la recherche d'un détachement de soldats mené par Coronado, il fait la rencontre du capitaine Blas de Mendoza, un jeune homme d'environ vingt-cinq ans. Celui-ci a d'autres ambitions que de servir l'armée indéfiniment : il connaît la légende des sept cités d'or de Cibola, et va profiter de la première occasion pour descendre à terre et s'enfoncer à leur recherche dans les étendues inexplorées. Pour cela le capitaine aura besoin d'une personne sachant retrouver son chemin en toute circonstance, c'est pourquoi il convainc Esteban - qui n'est pas insensible à l'attrait de l'or ni à la gloire qu'il tirerait de tracer des cartes nouvelles - de le suivre dans son périple.

Dans le roman de O'Dell, Esteban de Sandoval, 16 ans, est cartographe à bord de la San Pedro. Blas de Mendoza

La troupe de Mendoza, composée de Torres, son écuyer, de Lunes, Roa et Zuñiga, ses musiciens et finalement d'Esteban, quitte donc la San Pedro avec mission officielle de retrouver l'armée de Coronado; c'est bientôt chose faite : les soldats étaient dans les parages, eux aussi engagés dans la quête de la terre de Cibola. Là, Esteban sympathise avec Zia Troyano, une indienne Nayarit de treize ans qui sert d'interprète à Coronado et qui suit d'un œil intéressé son travail sur les cartes.

En guerre contre les autochtones

L'armée fait route vers Chichiticale, dans l'espoir d'y trouver la première cité d'or ; malheureusement la ville est en ruine et pratiquement déserte. Mendoza menace les quelques habitants de représailles s'ils ne lui indiquent pas la direction de la cité ; la réponse est claire : Háwikuh, la première cité d'or existe bel et bien et se trouve à quelques jours de marche vers le nord-est.

Mais une fois de plus, Háwikuh n'est pas ce que les espagnols espéraient : un peuple hostile les attaque et dans la bataille Esteban est blessé. Vaincus, les indiens se soumettent finalement au Roi d'Espagne et apprennent à Coronado et à Mendoza qu'une province au nord-ouest nommée Tusayán compte sept cités...

Désertion de l'armée

La troupe de Mendoza, à laquelle sont venus s'ajouter le père Francisco et Zia, se sépare de l'armée et part pour le nord-ouest ; le capitaine entend ainsi être le premier à mettre la main sur l'or. A Nexpan, une cité qui se trouve au fond d'un ravin, ils découvrent une tribu pacifique menée par Quantah, et surtout un ruisseau aurifère... Le chef indien explique qu'une ville nommée Tawhi recèle encore beaucoup plus de ce métal qu'il estime sans valeur.

Tôt le lendemain, Mendoza, malgré l'interdiction formelle de Quantah, tue quelques moutons et utilise leur peau afin de récolter les pépites que porte l'eau ; les indiens s'en aperçoivent et poursuivent les espagnols dans leur fuite. Pour les ralentir, Mendoza met feu à la prairie mais Zuñiga, voulant emporter autant de butin que possible, se fait prendre dans les flammes...

Continuant sa quête, la troupe arrive à la cité de Tawhi, où Tlascingo, le cacique local, échange de la poudre d'or contre de la pacotille. C'est de cette même poudre dont il s'enduit le corps avant de plonger dans un lac en guise de culte donné au dieu Soleil. Mendoza observe attentivement le rituel et constate que le fond du lac est parsemé d'or... Son plan est vite établi : la retenue d'eau doit céder, c'est la seule façon de pouvoir récupérer les richesses amoncelées au fond du lac.

Tout a fonctionné à merveille et la troupe guidée par Mendoza possède maintenant plusieurs sacs remplis d'une fine poudre dorée. Les indiens, dont le village a été englouti, préparent des représailles mais Tigre, le chien du capitaine, dévore deux des ennemis, ce qui a tôt fait de décourager les autres !

Mort de Mendoza

Sur le chemin du retour vers Háwikuh, une chaîne de montagnes infranchissable vient barrer la route à la conducta : les animaux sont trop chargés et doivent contourner la sierra. Mendoza envoie Roa recruter des muletiers à Háwikuh afin de soulager les animaux de leur fardeau.

Roa parti, la troupe établit un campement pour laisser les animaux se reposer ; Tigre fait mine de vouloir s'emparer du repas, Mendoza tente de lui faire peur avec un gourdin mais dans un faux mouvement se retrouve à la merci de l'animal, qui le blesse mortellement au cou.

Esteban pris par la fièvre de l'or

Esteban devient donc naturellement le meneur de la troupe, qui ne compte plus que Zia, le père Francisco et lui-même ; son attitude va d'ailleurs changer : Zia trouve que son ami adopte de plus en plus les attitudes de Mendoza, sa passion pour l'or, son caractère calculateur... C'est pourquoi la jeune fille décide de quitter la troupe : elle partira avec d'autres indiens rencontrés sur la route qui se dirigent justement vers son pays.

Zia ne se trompait guère sur les changements qui avaient lieu dans l'esprit d'Esteban : désormais le jeune cartographe avait l'intention de réclamer une bonne part du butin ; c'est pourquoi il se dirigerait vers Avipa plutôt qu'à Háwikuh car là-bas, Roa pourrait estimer que seule une petite partie de l'or reviendrait à Esteban... sans parler des innombrables personnes ayant d'une manière ou d'une autre aidé Mendoza, prêté des mules ou des sacs, qui voudraient participer au partage ! Esteban irait donc d'abord à Avipa, afin de semer Roa, puis descendrait jusqu'à Culiacán, où il déposerait l'or devant les officiers du Roi. Là, le partage se ferait loyalement.

L'Inferno

Mais la route jusqu'à Avipa passe par l'Inferno, une vallée désertique aux couleurs jaunâtres et jonchée de cratères bouillonnants d'une eau sulfureuse... Le soleil devenant insupportable, Esteban et le père Francisco doivent marcher de nuit, passant leurs journées dans des trous creusés dans le sol pour trouver la fraîcheur de la terre. Les réserves d'eau s'épuisent et le père finit par mourir de soif, peu avant la fin de la vallée...

Esteban, réalisant soudain que son avidité avait provoqué la mort du religieux, décide d'abandonner l'or à cet endroit, sans doute pour expier ses fautes.

Le trésor se trouve désormais au plus profond d'un cratère de la vallée de l'Inferno ; même Esteban, aveuglé par la fatigue et la lumière ne se souvient pas de l'endroit exact...

De retour à Culiacán, Esteban se fait arrêter pour avoir manqué à la loi espagnole, celle de donner au souverain une partie de tout trésor trouvé sur le sol du Nouveau Monde : le cinquième du roi.


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Les Mystérieuses Cités d'Or, Copyright © RTL / NHK / Antenne 2, 1982.
Edition n°9, avril 1999. Page mise à jour le 28/07/99.
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