Ménator

Le roi des Olmèques - probablement le plus âgé d'entre eux - guide sa tribu d'une main de fer. Il détient une connaissance scientifique considérable et tente d'élaborer un sérum qui ralentirait le vieillissement de sa race. Son savoir provient de ses ancêtres - les habitants de l'Empire de Mû - et il semble être le seul au courant des secrets que renferme la base Olmèque : le Bouclier Fumant.

Ménator n'a aucun sentiment pour qui n'est pas de son peuple : les enfants ne sont pour lui qu'une source potentielle de cellules régénératrices, et il n'hésitera pas à massacrer des dizaines de Mayas à l'aide de son incroyable machine volante... Pourtant, ce n'est pas de la méchanceté pure qui guide ses gestes mais la nécessité de constamment repousser la disparition de ses semblables.

C'est pour cela que Ménator recherche lui aussi les Cités d'Or : contrairement aux espagnols et aux autres âmes perdues qui ne sont attirés que par les richesses, il sait exactement ce qu'elles renferment et pourquoi son ancêtre l'Empereur de Mû les a construites... Le vieillard a besoin du Grand Héritage, une source d'énergie inépuisable, afin de pouvoir mettre un terme à la dégradation des corps des Élus, les Olmèques qui ont été réfrigérés pour perpétuer la race.

C'est peut-être ce personnage qui connaîtra la fin la plus dramatique... Mortellement blessé, il retourne à la base avec le Grand Héritage pour enfin réaliser le but de sa vie : donner à ses pairs l'immortalité. Mais avant de s'éteindre le vieil homme aura le temps de constater son échec : la force du Grand Héritage détruit la base et emporte avec lui les derniers représentants de la race Olmèque.

 

Calmèque

Fidèle bras droit de Ménator, il remplit surtout des fonctions militaires. À l'image de son maître, il est prêt à tout pour sauver son peuple et pour lui la vie des enfants comme du Grand Prêtre de la Cité d'Or n'a que peu d'importance face à son ambition. C'est pour cela que Calmèque refuse la proposition du Grand Prêtre de partager le Grand Héritage, d'en faire une utilisation raisonnée et commune : les Olmèques ne font pas de compromis ; la survie de leur race passe avant tout.

 

A mon avis...

Si vous avez toujours à l'esprit l'image des Olmèques associée à la méchanceté et la cruauté incarnées, revoyez Les Mystérieuses Cités d'Or. Il est clair que cette tribu représente l'adaptation en dessin animé d'un classique de la science-fiction : celui de la race en perdition prête à tout pour perdurer. D'un côté nous avons les Mayas, dispersés en petites tribus qui hésitent à agir ensemble, et de l'autre le Bouclier Fumant, habité d'êtres dont on ne saurait dire s'ils sont humains et qui se battent comme un seul. C'est en cela que les Olmèques sont purs : sans état de conscience, ils restent soudés les uns aux autres pour la délivrance commune... Là encore, on est loin du manichéisme qu'on pourrait attendre d'un dessin animé pour la jeunesse.